Texte : Alain Nonjon
Quoi de plus bucolique qu’Ebola, littéralement l’« eau blanche », une petite rivière qui coule près du village de Yambuku, au Nord de la République démocratique du Congo ? Difficile de penser que les fièvres hémorragiques intenses, à l’origine de la mort d’un directeur d’école et d’une religieuse en septembre 1976, allaient devenir en 2014 une épidémie majeure. Le virus va rapidement être classifié pathogène de classe 4, donc hautement dangereux.