Texte : Alain Nonjon
À tous les déclinistes qui pensent que « la France tombe », qui se retrouvent dans de longs plaidoyers pour une France décadente (6e rang mondial désormais derrière la blanche Albion), à tous ceux qui se reconnaissent dans les pavanes pour une France défunte (61 % des Français perçoivent la mondialisation comme une menace), la carte proposée devrait être une réponse partielle, partisane, et relever le défi de Jules Michelet en 1846 « La situation de la France est si grave qu’il n’y a pas lieu d’hésiter… » (Le Peuple.) On peut aussi y lire un hommage à Bernard Maris qui livrait à Grasset juste avant d’être assassiné le manuscrit d’un ouvrage au titre sans ambiguïté, Et si on aimait la France…