Jean-François Fiorina s’entretient avec Jean-Vincent Holeindre

Jean-Vincent Holeindre à l’Ecole militaire (Paris) : la ruse et la force constituent les deux paramètres essentiels d’une grammaire stratégique que l’on trouve d’ailleurs dans l’ensemble des cultures.
Professeur à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas, directeur scientifique de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem), Jean-Vincent Holeindre vient de publier La ruse et la force – Une autre histoire de la stratégie (Perrin, 2017).
Sur le modèle des war studies qui font florès outre-Atlantique, Jean-Vincent Holeindre nous rappelle qu’aujourd’hui, la seule force ou la croyance en la toute-puissance technologique sont insuffisantes pour assurer notre sécurité.
Or la ruse, qui fait partie intégrante de notre histoire, constitue un ressort fondamental de la stratégie. Il nous invite ainsi à faire de nouveau coexister Achille et Ulysse, la force et la ruse, sans lesquelles il ne peut y avoir d’équilibre sur l’échiquier géopolitique.
Vous abordez dans votre livre La ruse et la force des questions liées depuis la nuit des temps à la géopolitique, aux rapports de force entre les Etats, à la paix et à la guerre. Pourquoi et quelles leçons en tirez-vous ?
Mon livre ne se situe pas à proprement parler dans le champ de la géopolitique, même si – notamment dans sa troisième partie – il entre naturellement en résonance avec les questions géopolitiques. Il s’inscrit dans une démarche tout à la fois philosophique et historique : il s’agit d’interroger les fondements et l’évolution de la pensée stratégique occidentale, de réfléchir à la manière de conduire et gagner la guerre, autant de questionnements qui ont une résonance géopolitique.
J’ai souhaité montrer que, dans la pensée stratégique occidentale, la ruse joue un rôle-clé. Et ce contrairement à ce qu’avancent certains historiens comme Victor Davis Hanson dans son livre Le modèle occidental de la guerre [ndlr : version française, Tallandier, 2007 – voir aussi Carnage et culture – Les grandes batailles qui ont fait l’occident, Flammarion, 1999].
La ruse n’est pas l’apanage des Orientaux. Elle fait partie intégrante de notre culture stratégique. La ruse et la force constituent les deux paramètres essentiels d’une grammaire stratégique que l’on trouve d’ailleurs dans l’ensemble des cultures. Ce sont là deux éléments-clés de tout langage stratégique. Il n’y a donc ici qu’un rapport indirect à la réflexion géopolitique, qui concerne la dimension territoriale des conflits.
Dans la dernière partie du livre, j’essaye ainsi de montrer que la ruse n’est pas simplement un concept de la pensée stratégique, mais qu’elle est aussi un outil utilisé par les armées, régulières ou non, avec des intensités diverses.
Lors de la dernière guerre mondiale, l’armée britannique monte ainsi des opérations d’intoxication venant en appui de grandes opérations militaires, comme à l’occasion du Débarquement, l’opération Fortitude venant faciliter la mise en place de l’opération Overlord. Il s’agit alors, grâce à un certain nombre de montages et d’artifices, de faire croire aux Allemands que le Débarquement aura lieu ailleurs qu’en Normandie (en l’occurrence dans le Pas-de-Calais), puis une fois le Débarquement commencé, leur faire croire qu’il ne s’agit là que d’une diversion et que le véritable effort de l’offensive portera ailleurs.
On touche là bien évidemment à la sphère des relations internationales et de la géopolitique. Mais mon objet est plutôt de redonner une certaine dignité au concept de ruse. Spontanément, on associe ce concept à la pensée chinoise ou plus généralement orientale, alors qu’elle existe également dans la pensée occidentale.
Et ce concept de ruse occupe même une place centrale dans les conflits dits asymétriques, où le faible (ou le terroriste) va utiliser des capacités tactiques et techniques de ruse pour compenser sa faiblesse en termes de force pure.
Votre ouvrage La ruse et la force porte en sous-titre Une autre histoire de la stratégie. Pourquoi ?
On l’a vu, la stratégie occidentale a le plus souvent été considérée comme une stratégie de la force. Si l’on revient à l’aurore de notre histoire, à savoir l’histoire grecque et la guerre de Troie, Achille incarne la force guerrière à l’état brut. Et cette force est une vertu qui, dans sa dimension morale, s’incarne à travers ces valeurs capitales pour ce temps que sont le courage, l’honneur…
La bataille par excellence est sous cet angle la bataille rangée qui décide du sort de la guerre. L’emporte celui qui a été le plus fort. Mais nous ne devons cependant pas oublier que dans cette lointaine histoire où le mythe se mêle à la réalité, la figure d’Achille est complétée par celle d’Ulysse. La ruse fait partie intégrante de la stratégie, elle n’est pas seulement un procédé, elle constitue en réalité le ressort essentiel de l’intelligence stratégique.
Elle est la fameuse Métis des Grecs, cette intelligence qui consiste à contourner un problème plutôt que de l’aborder frontalement. C’est parce que la stratégie doit marcher sur deux jambes, la force et la ruse, que j’ai donné comme sous-titre à mon livre Une autre histoire de la stratégie. La ruse est associée à l’intelligence dont doit faire preuve le chef ou plus encore le stratège, tant au simple niveau tactique ou opératif, qu’au très haut niveau stratégique.
Vous avez segmenté votre livre en trois parties : formation, modernité, devenir. De quelle façon les rapports entre la ruse et la force ont-ils évolué au cours des siècles ? Comment voyez-vous s’articuler les rapports entre ruse et force dans les jeux géopolitiques, contemporains et à venir ?
S’agissant de l’Antiquité, j’essaye de montrer qu’il y a à la fois une opposition et une complémentarité entre force et ruse. Achille reproche à Ulysse d’être calculateur, voire fourbe, et Ulysse reproche à Achille d’aller à la mort de façon inconsidérée, parce qu’il veut accéder à l’immortalité du héros, quand Ulysse tend plutôt à se comporter en honnête père de famille, attaché à la vie.
La ruse et la force cohabitent donc au sein d’une dialectique permanente. Quand les Romains s’approprient l’héritage grec, la configuration évolue. Les Romains sont très pragmatiques dans leur manière de faire la guerre. Ils pratiquent l’autocorrection en matière stratégique et ils utilisent la ruse contre Hannibal dans les guerres puniques, puisque ce dernier s’est révélé être un maître en la matière. Mais en règle générale, les Romains attribuent les manœuvres de ruse à l’ennemi.
En ce sens, ils vont être à l’origine d’un distinguo qui va perdurer et s’affirmer dans le droit de la guerre dans l’aire occidentale, à savoir qu’il y a d’un côté la ruse de guerre, qui est licite, et d’autre part la perfidie, condamnable. Le Romain s’affiche comme rusé alors que l’ennemi se révèle être perfide… Le Romain présente donc un double visage : il montre un attachement sincère à la force comme vertu et en même temps, la volonté de remporter les batailles fait que la ruse lui apparaît comme nécessaire, d’où la nécessité de la dissimuler sous un discours de légitimité.
C’est ainsi que les Romains s’imposent dans notre histoire comme les inventeurs du concept de guerre juste. Si la force apparaît comme une notion stabilisée et clairement affirmée, la ruse est plus ambiguë, partagée entre l’admiration que l’on porte au stratège intelligent et l’effroi que provoque l’usage de la tromperie.
Dans la modernité, deux penseurs apparaissent comme les pôles incarnant au mieux cette dualité : Machiavel (1469-1527) et Clausewitz (1780-1831). Machiavel fait de la ruse la pierre angulaire de la stratégie militaire et surtout, il importe ce savoir de la ruse dans la sphère du politique. La ruse est la « virtu » du gouvernant, du prince-stratège. Pour Machiavel – et c’est là où l’on rejoint le domaine de la géopolitique – les questions relevant de la politique étrangère sont premières.
Il y a là une rupture avec la pensée antique, puisque pour les Anciens, tels Platon et Aristote, c’est la vie intérieure de la Cité qui est prépondérante. Avec Clausewitz, on bascule dans un autre système. La ruse peut être utile au niveau tactique, mais au niveau stratégique, il l’estime coûteuse et aléatoire. Dans des guerres de masse, au niveau stratégique, il juge que la ruse est sans grand intérêt et qu’il faut au contraire concentrer les forces sur les centres de gravité. Les successeurs de Clausewitz vont accentuer cette tendance et préférer le recours à la force plutôt qu’à la ruse. Les deux guerres mondiales voient, de fait, se développer une véritable ivresse de la force conjuguée à une croissance exponentielle de la technique.
Dans la dernière partie du livre, à savoir la période post-seconde guerre mondiale, on revient sur ce positionnement. L’équilibre de la terreur imputable au nucléaire lors de la Guerre froide permet à la ruse et aux « jeux d’esprit » de retrouver leur place dans le subtil équilibre des relations internationales. La force absolue ne pouvant être employée sous peine de cataclysme – elle existe comme menace et non comme réalité – la ruse reprend ses droits.
Dans la dissuasion, la dimension psychologique est fondamentale. La crise des missiles de Cuba en 1962 est emblématique du rôle que jouent le bluff et les opérations psychologiques dans les relations internationales. La ruse fait donc bel et bien partie intégrante du processus de la dissuasion. De même, dans nombre d’opérations – voir par exemple le jeu complexe des Britanniques sur l’échiquier du Proche-Orient – la ruse redevient centrale, et l’on voit se multiplier les opérations de manipulation, provocation, déstabilisation…
Le renseignement prend une place de plus en plus importante. On assiste en fait à une véritable institutionnalisation de la ruse. Dans l’après-guerre froide, la ruse continue à jouer un rôle-clé au sein de tous les conflits asymétriques de la planète, puisque les faibles y ont systématiquement recours face aux forts, qui affichent parfois un mépris pour ce genre de moyens.
Votre dernier chapitre est consacré au thème du terrorisme, Le terrorisme ou la stratégie du poulpe, où vous invitez le lecteur à décrypter la ruse terroriste et donc à penser la question en termes de lutte asymétrique. Pourquoi ?
La stratégie est un art de l’action militaire et la ruse est à cet égard une forme d’action, qui exige de se mettre à la place de l’autre. Il y a donc un effort de décentrement à opérer.
Lorsque les terroristes se fondent dans un pays pour le frapper encore plus fort, ils font l’effort de comprendre les populations des pays au sein desquels ils agissent. Détenir l’hyperpuissance matérielle conduit parfois à oublier des choses simples, que la ruse permet en revanche d’obtenir.
On se leurre en pensant que notre volonté politique sera assurée par la toute-puissance de la technologie. En réalité, dans ce type d’affrontements, où il n’y a pas de combats en face à face, on doit impérativement prendre en compte prioritairement la dimension psychologique.
Il s’agit de se mettre dans la peau de l’autre, de le connaître au mieux afin de le vaincre en exploitant ses faiblesses. La première leçon à garder à l’esprit, c’est déjà accepter l’idée que l’on puisse être surpris et donc faire cet effort de décentrement que j’évoquais pour comprendre le mécanisme psychologique intime de l’autre. C’est un équilibre subtil entre puissance et intelligence qu’il convient donc de trouver. Car la puissance ne permet pas de faire l’économie de l’intelligence.
Pensez-vous, comme l’a écrit Philippe Baumard (Le vide stratégique, CNRS éditions, 2012), que notre époque traverse un vide stratégique préoccupant ?
Sur la question de la ruse en matière stratégique, je n’irai pas jusqu’à dire qu’il y a un vide, mais il y a à l’évidence une sous-estimation d’un certain nombre d’enjeux.
Dans les conflits d’aujourd’hui, les armées occidentales ne sont pas démunies, elles remportent des victoires sur le terrain, mais sans toujours les transformer en succès politiques.
Nos « ennemis » ont la capacité à nous mettre en échec, mais pas à nous vaincre. En fait, je ne suis nullement inquiet en ce qui concerne l’avenir des études stratégiques, car de jeunes chercheurs passionnés mènent une véritable réflexion sur ces questions.
Ces rapports entre ruse et force que vous évoquez valent-ils aussi dans les questions géo-économiques ? Votre analyse pourrait-elle s’appliquer à la guerre économique ?
L’un de mes auteurs préférés, Raymond Aron, a toujours été réticent à rapprocher la guerre des affrontements économiques. Bien sûr, il existe une conflictualité entre les acteurs du monde économique, mais celle-ci ne se traduit pas de manière sanglante, car toute dérive est supposée être condamnable par le droit.
Alors que le droit de la guerre n’interdit pas de tuer, mais encadre l’usage de la force. A mon sens, l’économie est plus proche de la paix que de la guerre, d’autant qu’un contrat – élément fondamental du jeu économique – est un accord entre deux parties, qui décident, sinon de coopérer, du moins de faire affaire ensemble.
A l’inverse, la guerre est un conflit qui ne trouvera sa résolution dans un contrat qu’une fois passée l’épreuve de force. Cela dit, la ruse est un dispositif qu’on peut trouver dans l’action économique et, de ce point de vue, ce que je dis sur l’action stratégique peut s’appliquer à des configurations de concurrence économique.
Une dernière question d’ordre pédagogique : peut-on se former à ces stratégies de la ruse ? Et en quoi serait-ce utile à des étudiants en école de management ?
La formation aux stratégies de la ruse constitue une thématique que je souhaiterais développer dans les années à venir, d’autant que j’ai moi-même fait un cursus parallèle en école de commerce – un mastère spécialisé à l’ESCP en l’occurrence.
Oui, on peut se former à ces stratégies de la ruse. Déjà, ces questions s’enseignent dans les académies militaires. Les Britanniques sont très avancés en ce domaine, tant sur le plan opératif que philosophique ou historique. Il existe d’ailleurs beaucoup d’ouvrages de bonne tenue sur ces questions. Les Américains travaillent aussi sur ces thématiques.
Il y a indéniablement au sein de l’enseignement supérieur militaire une réflexion sur la manière dont la ruse peut être utilisée, pensée et intégrée au niveau doctrinal. A l’époque où il dirigeait l’Ecole de guerre à Paris, le général Vincent Desportes [ndlr : qui a été l’invité de la note CLES n°68 de septembre 2017, Géopolitique et Défense nationale] m’avait d’ailleurs confié un enseignement sur ce thème.
Mais attention : la ruse n’est pas circonscrite au seul domaine de la guerre. Il faut l’étudier sur le plan cognitif, sur le plan des capacités d’apprentissage et de réflexion de l’être humain.
La ruse fait partie intégrante des négociations, qu’elles soient politiques, militaires, sociales, économiques ou commerciales. Il serait bon de proposer des cours avec des approches comparées entre les domaines militaire et civil, diplomatique et économique… tout en étudiant les limites que l’on doit se fixer ou non.
Car dans l’usage de la ruse, on observe souvent un dilemme entre efficacité et légitimité. Jusqu’où dissimuler ? Jusqu’où tromper ? Jusqu’où aller ?… D’où l’importance capitale d’avoir une bonne maîtrise de ce que l’on appelait jadis les humanités, de posséder des repères moraux, culturels, historiques…
Les questions stratégiques et géopolitiques ne peuvent être abordées correctement que si l’on détient une solide base de culture générale, laquelle permet une compréhension correcte du fonctionnement des forces à l’oeuvre dans le monde.
La ruse fait partie intégrante de notre condition humaine, elle est même une composante-clé des relations humaines. On l’apprécie pour ce qu’elle manifeste d’intelligence des situations, on s’en défie car elle s’apparente à la tromperie, donc à la défiance, alors que l’être humain est par nature en quête de confiance.
Cicéron disait que le terreau de toute société est la fides, la bonne foi. D’où la limite à trouver dans l’usage de la ruse, limite sans laquelle la confiance se trouve rompue. Sous peine de perdre son équilibre et de sombrer dans l’hubris – la démesure – l’homme doit inscrire sa réflexion et son action dans une perspective globale.
Globale sous l’angle spatial et territorial, donc géopolitique, angle d’autant plus important à prendre en compte que nous vivons à l’heure de la mondialisation. Mais globale aussi en ce sens que les questions stratégiques ne peuvent aujourd’hui se penser qu’en prenant l’humain en considération sous tous ses aspects.
Être confronté aux défis de l’international, donc d’une certaine manière aux problématiques géopolitiques – comme seront amenés à l’être au cours de leur future carrière les étudiants en école de management – doit susciter l’épanouissement de notre curiosité pour justement comprendre les autres, quand bien même ils nous semblent étranges ou irrationnels, à l’instar de la Corée du nord ou des terroristes islamistes.
Dire qu’ils sont fous ou barbares est trop facile. Pour maîtriser les situations ou répondre aux défis qui nous sont posés, il ne suffit pas de jeter des anathèmes ou d’asséner des jugements moraux. Il faut bien plutôt s’efforcer de comprendre l’autre, les raisons pour lesquelles il réfléchit et agit de la sorte.
En ce sens, l’observation fine et méticuleuse de la scène internationale, qui constitue le terreau de la géopolitique, se révèle être un exercice salutaire pour la compréhension des actions humaines, donc de l’homme, dans sa complexité intrinsèque, sa diversité et sa richesse.
A propos de Jean-Vincent Holeindre
Professeur des universités en science politique à l’Université Panthéon-Assas depuis le 1er septembre 2017 (après avoir exercé les mêmes responsabilités à l’université de Poitiers de 2015 à 2017), Jean-Vincent Holeindre est également le directeur scientifique de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM, Ministère de la Défense) depuis le 1er novembre 2016.
Il exerce également d’autres responsabilités d’ordre scientifique comme membre du Conseil national des universités dans la section de science politique (2016-2019), conseiller éditorial, science politique et relations internationales, aux éditions Armand Colin, chargé de séminaires à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) et enseignant à Sciences Po Paris.
Il est aussi membre du conseil d’administration de l’AEGES (Association pour les études sur la guerre et la stratégie) et chercheur associé à l’Institut Michel-Villey (Paris 2), au CERSA (Paris 2-CNRS) et au CESPRA (EHESS/CNRS).
Son parcours ? Après une maîtrise d’histoire ancienne à la Sorbonne (2001), puis un DEA d’Etudes politiques à l’EHESS en 2002 et un mastère spécialisé édition à l’ESCP-Europe, il devient Visiting Doctoral Student à l’Université d’Harvard, Center for European Studies, aux Etats-Unis (2005), puis au département de War Studies au King’s College de Londres (2007).
C’est en 2010 qu’il soutient sa thèse de doctorat, Le renard et le lion. La ruse et la force dans le discours de la guerre, qui constituera la trame de son ouvrage La ruse et la force – Une autre histoire de la stratégie (Perrin, 2017). Docteur de l’EHESS, avec mention très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité, Jean-Vincent Holeindre est ensuite reçu à l’agrégation de science politique en 2015.
Jean-Vincent Holeindre est également rédacteur en chef de la revue Les Champs de Mars (IRSEM) et membre du comité de lecture de la revue Le Philosophoire (Vrin), évaluateur pour les revues International Political Sociology, Gouvernement et action publique, Critique internationale, Études internationales, Négociations, Politique et sociétés, Jus Politicum, Dynamiques internationales, pour les Éditions de l’EHESS, les éditions de l’Université libre de Bruxelles et pour la collection « Repères » des éditions La Découverte.
On le retrouve également membre du conseil scientifique du Dictionnaire de la guerre et de la paix, dirigé par Benoît Durieux, Jean-Baptiste Jeangène-Vilmer et Frédéric Ramel (Presses Universitaires de France, 2017), membre associé de la chaire « Études sur la guerre » du Collège d’études mondiales (Maison des Sciences de l’homme) dirigée par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et membre de l’International Studies Association (ISA), de l’Association française de science politique (AFSP), de l’Association internationale de science politique (IPSA)…
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