Géopolitique et classes prépas

 Education, Europe, France, Les Entretiens du Directeur  Commentaires fermés sur Géopolitique et classes prépas
Avr 242014
 

Jean-François Fiorina s’entretient avec Alain Joyeux et Frédéric Munier

Agrégés, professeurs de géopolitique en classes préparatoires, Alain Joyeux et Frédéric Munier estiment que l’atout majeur des classes préparatoires – dites prépas ou classes prépas – réside en la pluridisciplinarité qui donne une ouverture d’esprit incomparable. D’où une formation réellement structurante pour les décideurs de demain. Corrigeant les inégalités sociales, les prépas ont de fortes chances de s’imposer dans un futur proche comme l’un des derniers ascenseurs sociaux efficaces, permettant à chacun selon son mérite, d’accéder à l’excellence. Ainsi, les classes prépas, présentées par certains comme une exception française un peu archaïque, peuvent au contraire apparaître comme un modèle d’avenir pour de nombreux pays.

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Jan 162014
 

Jean-François Fiorina s’entretient avec Hervé Juvin

Hervé Juvin vient de publier La grande séparation – Pour une écologie des civilisations (Le Débat / Gallimard, octobre 2013). Grille de décryptage du réel, la géopolitique nous enseigne que la diversité politique constitue un élément-clé de notre condition humaine. De fait, toutes les tentatives visant à une uniformisation déboucheront inéluctablement sur des explosions de violence. Aussi nous exhorte-t-il à recourir à la géopolitique, exercice de reconnaissance des forces à l’œuvre dans le temps long du monde. D’autant que la crise que les Européens traversent trouve avant tout son origine dans le déni du réel.

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Avr 252013
 

Entre mythe et réalité

Acteurs centraux de la mondialisation, les grandes entreprises renvoient à des imaginaires contrastés. Symbole de réussite mais également World Company des « Guignols de l’Info », la multinationale dérange autant qu’elle fascine.

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Déc 202012
 

Jean-François Fiorina s’entretient avec Gérard-François Dumont

« Les gouvernements comme les entreprises ne peuvent se permettre de méconnaître les évolutions démographiques » explique le recteur Gérard-François Dumont. Géographe, professeur à Paris-IV-Sorbonne, auteur de très nombreuses publications, il aime rappeler qu’il existe des interactions permanentes entre les populations en constante évolution et les configurations géopolitiques. D’où la nécessité d’embrasser les problématiques dans leur globalité, en faisant se croiser les savoirs. Lire la suite »

Déc 182012
 

Une identité fondée sur la géographie ?

Cette année encore, les chiffres de l’industrie du luxe ont dépassé toutes les espérances. Même les analystes financiers ont été pris de court. Et il y a de quoi ! Alors que la croissance mondiale est en berne et que la majorité des entreprises est confrontée à une baisse de chiffre d’affaires, le groupe LVMH enregistre pour le premier semestre 2012 une hausse de plus de 28 % de son bénéfice net et de plus de 26 % de ses ventes. Le cas n’est pas isolé et reflète l’excellente santé financière de l’ensemble du secteur. « Voitures de prestige, maroquinerie, œuvres d’art, bijoux et bien sûr montres suisses haut de gamme sont vendus aux plus offrants. Car des riches, il y en a des millions et ils sont de plus en plus nombreux, notamment en Asie », constate Xavier Colin, l’animateur et producteur de l’émission suisse Geopolitis. Comment l’industrie du luxe, largement européenne et encore profondément inscrite dans notre certaine façon d' »être au monde », conquiert-elle le marché mondial ? Compte tenu de l’actuel bouleversement des rapports de force géopolitiques, le luxe « made in Occident » ne risque-til pas à terme de subir la concurrence d’un luxe venu d’ailleurs ?
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Déc 132012
 

La crise dans tous ses états

Les fins d’année sont propices à l’établissement de bilans politiques, stratégiques et, bien entendu, économiques. Lesquels sont aussi  l’occasion de dresser les grandes lignes structurantes de l’année future.  Rapports, analyses, dossiers se multiplient ces dernières semaines. Tous font la part belle à la gestion de la crise financière et économique, qui n’en finit pas de bouleverser les grands rapports de force mondiaux. Le Centre d’études prospectives et d’information internationale (CEPII) constate que, fin 2012, « la zone euro n’a pas trouvé d’issue à la crise et que l’économie mondiale n’a pas retrouvé de moteur ». Pour l’heure, le pire – inflation dans les pays émergents, déflation dans les pays avancés – semble avoir été évité. « La situation reste pourtant extrêmement instable et incertaine, des risques importants continuant de menacer l’économie mondiale », avertit de son côté l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) dans son Année stratégique 2013. Faut-il céder au pessimisme ? Tout dépendra de la mise en place, ou non, de stratégies économiques de long terme. Lire la suite »

Déc 062012
 

La genèse d’un ordre post-westphalien ?

Ce 1er  décembre 2012, la Russie a pris la présidence du G20. Une nouvelle  occasion de s’interroger sur le rôle et le fonctionnement des différentes instances de concertation mondiale. À la mode depuis plusieurs années,  y compris au sein des entreprises, le néologisme d’inspiration anglosaxonne de « gouvernance » serait l’antidote à tous les maux dont souffre  notre planète. La crise financière, la crise de la dette, le réchauffement climatique, et plus généralement les dérives de la mondialisation se voient proposer ce remède miracle. Le rapport Ramses 2013 de l’Institut français des relations internationales (Ifri) rappelle que « l’art du gouvernement s’est considérablement complexifié au cours des deux dernières décennies […]. Avec la mondialisation et l’explosion numérique, l’interdépendance a changé de degré, mais surtout de nature ». Le principe même de gouvernance mondiale bat en effet en brèche celui d’un système international basé sur la souveraineté des peuples et des États, tel que l’avaient posé les traités de Westphalie dès 1648. Pour quels résultats ?

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