Depuis le discours de Prague de Barack Obama pour un « monde sans arme nucléaire » (2009), le concept de dissuasion tend à être remis en cause. Les arguments hostiles sont nombreux : son coût serait trop élevé (le nucléaire militaire français représente plus de 15 % des crédits d’équipement des armées), elle ne serait plus adaptée aux menaces du XXIe siècle et offrirait même la possibilité d’un usage terroriste, quand sa promesse d’apocalypse constituerait une épée de Damoclès sur l’humanité autant qu’une source d’instabilité pour la planète…